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Sortir de la co-dépendance | Dépendance affective

Réaliser que l’on met son amoureux devant soi.

Être à l’affût de ses besoins, de ses désirs, de ses rêves.

S’assurer qu’il soit bien, que les enfants aussi le soient. Rester hyper-consciencieuse de leur bien-être, de leur santé physique, mentale et émotionnelle.  

Avoir peur de perdre, donc éviter certaines conversations difficiles. Avoir peur de faire des vagues, de briser la relation ou l’équilibre familiale. Passer trop de temps à tenter de ravaler pour de pas nuire ou empirer.  

Pourtant on le sait que de ravaler ça ne fait qu’empirer, que de faire comme « si » ça finit par fragiliser.  

De l’oubli de soi, le sentiment de non-valeur, la peur de déplaire qu’on pensait dépassé, qui fini par nous rattraper.  

Se retrouver assise sur son lit seule, pleurant à chaudes larmes ne comprenant pas où l’on en est.

La différence avec les situations précédentes? La conscience et la responsabilité. Le travail que l’on fait sur soi depuis plusieurs années nous permet de voir plus clair : nous n’abandonnerons pas, nous n’allons pas rendre l’autre responsable de nos besoins, de nos limites, nous n’allons pas fuir.

Nous allons rester, nous allons saisir l’opportunité de nous transformer. Nous allons oser être forte et oser ressentir toute cette peur, cette douleur.

Ensemble nous allons Grandir.

C’est ainsi, un pas à la fois, que l’on peut doucement sortir de la codépendance. Conscientiser comment on peut se suradapter pour ne pas déranger ou à quel point son besoin d’exister passait par le regard de l’autre. Cette co-dépendance nous maintenait dans l’ombre.

  

Sortir de l’ombre pour Oser sa lumière c’est donc (entre autres) :  

  • Exister pour soi d’abord ; 
  • Se donner assez de valeur pour oser sa différence ;  
  • Oser parler ouvertement de ses besoins et de ses limites, même si ça dérange ; 
  • Rester forte et authentique, même quand on voit la désapprobation dans les yeux de l’autre ;  
  • Ne pas tenter de calmer la colère de l’autre, lui laisser la place de se vivre et la responsabilité de se reprendre ;  
  • Cesser de penser que l’on porte l’avenir de la relation, on est deux là-dedans.  

En continuant d’améliorer la relation à soi, on s’offre l’occasion de vivre une relation où l’on peut être enfin soi-même, plus détendue. Où l’on peut enfin se sentir aimé pour celle que l’on est au lieu de celle que l’on projette ou essaie de prouver en travaillant toujours plus fort. On s’offre de plus en plus de place pour créer ce qui est important pour soi et touche à un plus grand niveau d’épanouissement en nous respectant. 

Et cerise sur le sundae, on offre la possibilité à notre couple de s’épanouir à un autre niveau : communication authentique sécurisante, force créatrice commune et une connexion plus profonde.  

Mon soutien n’est pas une révolution où l’on brise tout dans votre vie. Au contraire, j’offre une opportunité de s’offrir mieux : de redevenir des femmes solides, confiantes, puissantes et aimantes. D’abord pour nous-même et par nous-même… Et immanquablement, pour ceux que l’on aime ensuite !    

J’ai le cœur rempli en terminant ce texte, rempli de gratitude et reconnaissance pour le travail que chacun d’entre nous osons faire pour vivre de plus belles vies !

Je vous souhaite un très Joyeux Noël et je vous offre toute ma bienveillance,

Bizou  

Éloïse  

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Éloïse Bourdon-Landry

Thérapeute, formatrice et Créatrice de la Technique de la Bulle. J'aide les femmes qui se sont oubliées à retrouver estime et confiance en elles en les accompagnant à atteindre leur objectif pas à pas.